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  Les conséquences d'un vol
 

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Stress, Maux, ... Mieux comprendre les conséquences d'un vol

Un passager sur trois se déclare très stresser à l’idée de prendre l’avion.
L’origine de cette peur est liée à de nombreux facteurs souvent confus, allant des inquiétudes techniques (mais c’est quoi ce bruit ?) aux méfiances terroristes (il a une drôle de tête ce type…).
Ce stress peut aller de la simple peur relativement simple à surmonter jusqu’au véritable calvaire que vivent les phobiques ou les grands anxieux.
Parmi les sujets phobiques, certains sont claustrophobes quelque soit le lieu où ils se sentent enfermés : ascenseur, transports en commun…D’autre présentent une phobie spécifique à l’avion.
Parmi les passagers anxieux, certains ressentent surtout le besoin de tout contrôler et ne supportent pas de ne pouvoir maîtriser totalement les différents paramètres d’un voyage en avion…
D’autres ont vécu une expérience difficile lors d’un précédent voyage et ont développé une anxiété réactionnelle.
D’autres enfin (la plupart) sont tout simplement anxieux et n’ont peur que de certaines phases du vol (décollage, turbulences, trous d’air…).


Que doit-on faire avant le départ ?

Certaines Compagnies proposent des stages de familiarisation au vol avec des modules d’information et de simulation qui utilisent des simulateurs de vol professionnel.
Cette étape permet aux participants de prendre conscience de l’irrationalité de leur peur ou de leurs phobies.
Ces stages s’adressent essentiellement à des gens qui voyagent très fréquemment et pour lesquels voyager en avion devient insupportable.
A noter que parfois la prise d’un médicament anxiolytique peut s’avérer utile.
Il peut être important pour certains de se préparer psychologiquement au voyage. Pour un premier vol, ont peut demander ses impressions à quelqu’un habitué à l’avion.

Le jour du départ, il est préférable après une bonne nuit de ne pas rester à jeun en choisissant une alimentation légère et sans excitant (café, alcool, tabac).

Evitez également de préparer vos affaires au dernier moment et arrivez à l’avance à l’aéroport pour vous familiariser avec les lieux



Une fois à bord


Avant le décollage :
généralement l’angoisse est liée à l’idée du décollage proche à laquelle s’ajoute la claustrophobie.
Une fois installé, il faut tout d’abord se relaxer en s’asseyant confortablement.
Dès ce moment et jusqu’à la fin du décollage, s’occuper en discutant ou en lisant est un moyen pour évacuer son stress.

Pendant le décollage :
c’est la période la plus difficile pour beaucoup même si ce n’est pas le moment le plus dangereux ( 28% des accidents alors que l’atterrissage représente environs 60% des accidents).

En vol :
c’est la phase la plus tranquille et la plus sûre et l’ont commence à s’habituer au vol. Les turbulences possibles peuvent entraîner des secousses tout à fait normales (de la même manière que l’ont peut ressentir des secousses dans un train ou dans une voiture).
A ce stade peuvent se manifester les signes du mal de l’air (nausées, sueurs, vertiges) qui est un phénomène rare (moins de 1% des passagers) et considérablement majoré par le stress.
On peut éventuellement utiliser des médicaments type Nautamine par exemple (1 comprimé 30 minutes avant le départ à renouveler toutes les 6 heures).

Lors de l’atterrissage :
c’est la partie du vol statistiquement la plus dangereuse (60% des accidents) mais c’est une phase moins impressionnante que le décollage.
Là aussi les secousses sont très fréquentes notamment lors de la traversée des couches nuageuses. On peut utiliser les mêmes techniques qu’au décollage pour se relaxer.

Les problèmes liés à la dépression barométrique :


Les avions long-courriers volent à une altitude de croisière d’environ 10 000 m.
Les cabines des avions sont donc pressurisées.
L’air est prélevé à l’extérieur et injecté dans la cabine par des compresseurs qui se maintiennent à une altitude artificielle de 1 800 m environ.
A cette altitude, la baisse de l’oxygène est minime.
En revanche la dilatation des cavités gazeuses est inconfortable (gaz intestinaux,…) et exagérée par les boissons gazeuses et les aliments fermentescibles (légumes secs, lait, maïs, chou, poivron, …) qu’il faut donc s’abstenir de consommer avant un voyage en avion.

Les variations de pression entraînent également des conséquences au niveau des sinus et des oreilles : douleurs, sensation d’oreille bouchée.

Ces variations peuvent également entraîner des douleurs dentaires (d’où la nécessité avant tout trek d’un contrôle dentaire).

Le risque d’otite barotraumatique (rupture du tympan par rétraction) est le risque le plus important mais ne survient que dans le cas d’une otite évolutive ou d’un catarrhe tubaire (obstruction du conduit qui met l’oreille interne en communication avec l’extérieur).
Il est donc important de traiter les rhumes avant un voyage aérien et de consulter un médecin en cas de problème ORL important. En cas de sensation d’oreille bouchée on peut pratiquer la manœuvre de Valsalva (mouchage à narines fermées).

Le syndrome de la classe économique

Ce terme définit les thromboses veineuses (caillots se formant dans les veines) qui peuvent provoquer des arrêts cardiorespiratoires par embolie pulmonaire (un caillot part dans la circulation veineuse et vient se bloquer au niveau pulmonaire) au cours des vols aériens de longue durée.
Ces thromboses veineuses sont favorisées par plusieurs facteurs :
- la position assise prolongée qui entraîne une compression des mollets et une hyper pression abdominale,
- la sécheresse de l’air en cabine (hydrométrie est d’environ 10 %) qui peut entraîner un épaississement du sang aggravé en cas de consommation de boissons alcoolisées et la baisse de la pression d’oxygène.

Les mesures préventives sont donc les suivantes :
- Marcher dans les allées au moins 5 à 10 minutes par heure de vol (la prise de médicament somnifères peut donc se révéler dangereuse).
- Allonger, contracter, surélever les membres inférieurs dès que possible.
- Porter des vêtements amples sans ceinture.
- Maintenir une bonne hydratation (au moins 1 litre toutes les 4 heures) en évitant les boissons alcoolisées
- Porter des chaussettes de contention veineuse (en pharmacie).

Les incidents médicaux à bord


Selon la destination, tous les vols n’ont pas le même effet. Aller vers le nord ou le sud quelle que soit la distance n’aura aucune conséquence (on ne change pas de fuseau horaire). En revanche vers l’ouest et surtout vers l’est et à partir de quatre fuseaux horaires de décalage, notre horloge biologique est perturbée pour une durée de quelques jours à plusieurs semaines selon les individus. Fatigue et troubles du sommeil sont les principaux maux ressentis.

Comment mieux s’adapter ?

Vers l’ouest, l’adaptation sera plus facile surtout si l’on se couche à l’heure locale.
La première journée étant plus longue (vingt-quatre heures + décalage horaire), on s’endormira plus facilement.

Vers l’est, c’est pour le réveil qu’il est préférable d’adopter d’emblée l’heure locale.
Mais malgré tout, la première nuit étant raccourcie, les troubles seront plus importants dans ce sens que dans l’autre.
De même que pour l’anxiété en avion, il est déconseillé de trop manger ou de consommer des excitants comme le tabac, l’alcool et le café. Il est également préférable d’éviter les somnifères afin de mieux suivre son rythme personnel.
Il faut également si possible s’exposer au soleil dès son arrivée (ce qui permet de recaler son horloge biologique) et limiter son activité physique pendant les 48 heures suivant l’arrivée.
Enfin il est utile de savoir que le sommeil se compose de cycles d’environ 90 minutes et qu’il n’est pas nécessaire de dormir 8 heures d’affilée pour être en forme.

la dépression barométrique : c'est quoi ?


Les avions doivent être pressurisés car en altitude de croisière un avion évolue à environ 10.000 mètres d'altitude et l'air extérieur est trop pauvre en oxygène (mais est aussi trop froid et trop sec ) pour être compatible avec la vie.
Tout avion de ligne est donc gonflé artificiellement, pour garder à bord une atmosphère respirable (en calibrant une fuite à la sortie, on se réserve la possibilité de renouveler l'air )

"L'altitude cabine moyenne" varie selon les types d'avion car dépend de la forme et de l'épaisseur du fuselage (poids) , mais aussi est un compromis entre le coût de la pressurisation et le confort des passagers
Elle est d'environ 2130 m pour un Airbus A310 et de de 2400 m pour un Airbus A320

Les règlements aéronautiques imposent que tout avion de transport public volant à une altitude supérieure à 6.000 mètres (20.000 pieds) doit être pressurisé et qu’il doit rétablir une "altitude" cabine à une valeur maximale de 2.438 mètres en vol normal (8.000 pieds).

De plus, il faut maintenir la vitesse de montée de l’altitude cabine en dessous de 2,5 m/seconde (500 pieds/minute) et la vitesse de la descente de l’altitude cabine en dessous de 1,5 m/seconde (300 pieds/minute) : Cette vitesse permet à l’air de circuler à l’intérieur de la tête (nez, gorge, oreille interne) de façon à ce que l’on ait toujours la même pression de chaque coté des tympans. Par exemple, si l’avion monte trop vite pour le système de pressurisation ou si ce système de pressurisation laisse la pression varier trop vite dans la cabine, il y aura une différence de pression entre les deux cotés du tympan d’où le mal d’oreille.

Lorsque l'altitude pression cabine atteint 11.300 ft ± 500 ft (3.401 ± 150 m) : Les consignes passagers "ATTACHEZ VOS CEINTURES" s'allument, ainsi que les boîtiers EXIT supérieurs.

Lorsque l'altitude pression cabine atteint 14.000 ft (4.214 m) : Les masques sont présentés automatiquement - une annonce de secours est diffusée en cabine.

BON VOYAGE et buvez, buvez, buvez….

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